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L’Afrique du Nord encore plus avancée que l’Afrique Sub Saharienne.

L’Afrique du Nord affiche les niveaux les plus élevés, approchant de la moyenne mondiale, mais toutes les sous-régions ont enregistré des améliorations régulières depuis le début du XXIe siècle, selon les observateurs économistes.
Cependant, malgré les avancées obtenues depuis dix ans, 544 millions d’Africains (sur une population totale de 1,2 milliard) vivent toujours dans la pauvreté. C’est vraiment triste........
Imaginez.....La moitié des jeunes sont sans emploi en Afrique.
Par contre, Le Rwanda, suivi par le Ghana et le Liberia, a enregistré le plus de progrès dans la lutte contre la pauvreté depuis 2005. Ce progrès est à encourager. Kigali a notamment mis en place un programme d’assurance maladie communautaire qui permet de couvrir près de neuf habitants sur dix.
En Afrique du Nord, l’Égypte et la Tunisie sont dotées de systèmes d’assurance-maladie couvrant respectivement 78 % et 100 % de la population.
Les dépenses dans l’éducation, cruciales pour le développement, sont supérieures à 6 % du produit intérieur brut (PIB) en Afrique du Sud, au Ghana, au Maroc, au Mozambique et en Tunisie notamment. En revanche, le Nigeria y consacre moins de 1 % de son PIB.
En tête des problèmes qui contribuent le plus à la pauvreté en Afrique figure nous le savons tous « le manque d’accès au combustible pour la cuisine, à l’électricité et à l’assainissement ».
Notez bien : En Afrique subsaharienne, 645 millions de personnes sont privées d’accès à l’électricité.
L’alimentation constitue un autre défi majeur pour l’Afrique de l’Est, tandis que la scolarisation est le plus gros problème de l’Afrique de l’Ouest.
Cinq pays se distinguent sur le plan du respect de la parité hommes-femmes : au Botswana, en Namibie, au Rwanda, au Lesotho et à Maurice, « les femmes atteignent des niveaux de développement humain presque équivalents à ceux des hommes ».
La BAD pointe par ailleurs la gravité du phénomène du chômage des jeunes sur le continent : la moitié d’entre eux sont sans emploi et un tiers occupent des « emplois vulnérables ».
Là encore inutile de le rappeler: Le sous-équipement et la corruption, freins à la croissance de l’Afrique subsaharienne.
A mon avis, s’ils veulent actionner le levier de sources de croissance plus stables pour stimuler le développement humain, les pays devront consentir davantage d’investissements dans le capital humain, la santé, l’éducation et les compétences. C’est le même avis qu’estime le président de la BAD, Akinwumi Adesina, et beaucoup d’autres observateurs.
Pourtant l’Afrique est là deuxième région la plus dynamique du monde!
Sur le plan économique, la croissance moyenne du continent, après 2,2 % en 2016, avait rebondi à 3,4 % en 2017 puis a stagné cette année tandis qu’on avait prévu une accélération à 4,3 % en 2018. La chute des cours des matières premières, du renforcement de l’économie mondiale et de la consolidation des réformes macroéconomiques intérieures sont les raisons de cette stagnation.
Et oui bien sûr! L’Afrique est toujours « la deuxième région la plus dynamique du monde, derrière les pays en développement d’Asie ». Et à l’intérieur du continent, l’Afrique de l’Est reste la zone la plus dynamique, grâce notamment au géant éthiopien, devant l’Afrique du Nord.
« Réfléchissons chers dirigeants de nos pays Africains. »
Gladys Wenceslas Toudissa



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